Le comportement de la femme mouslimah dans la rue




بسم الله الرحمن الرحيم
Le comportement de la femme mouslimah dans la rue.
Ecrit et regroupé par le frère étudiant en science au centre Dâr al hadîth à Dammâj
‘Abdel Fattâh as somâly al Ishâqy al Kanadyحفظه الله .
Lu et autorisé à la propagation par Sheikh Yahyâ Ibn ‘Aly al Hajouryحفظه الله.

Voici un modeste conseil et un rappel pour la femme mouslimah pieuse désirant plaire à son Seigneur et soucieuse du suivi de la sounnah. Cette risâlah[1] comporte certains points méritants d’être mis en attention sur le comportement légiféré à suivre de la femme lors de la sortie de son foyer.

الحمد لله الصلاة و السلام على رسول الله أما بعد.
1-    Baisser le regard:
Allah dit:
وَقُلْ لِلْمُؤْمِنَاتِ يَغْضُضْنَ مِنْ أَبْصَارِهِنَّ وَيَحْفَظْنَ فُرُوجَهُنَّ
Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté.
(La lumière v31).
Al lajnah ad dâimah (la commission permanente) a dit :
« Tiens toi sur la crainte d’Allah et baisse le regard. Eloigne toi des lieux de fitnah, de mixité avec les hommes étrangers, d’isolation avec eux, du voyage sans mahram et des sorties de dévergondage et de laisser apparaitre ne serait-ce qu’une parcelle des parties intimes et ce qui y ressemble… »
Fatwa 17/24.
Ibn al ‘Arabyرحمه اللهa dit: 
« Tout comme il n’est pas permis à l’homme de regarder la femme il en est de même pour elle face aux hommes. Leur penchant et leur attirance l’un pour l’autre est mutuelle…« 
Ahkam al Qorân 3/320.
Sheikh an Najmyرحمه اللهa dit:
« Quant au regard sans nécessité, il est certes illicite à l’unanimité hormis le visage et les deux mains (qu’il n’est pas dans l’unanimité). Cependant le plus authentique est qu’ils prennent le même jugement que tout le reste du corps… » [2]
Al fath ar rabâny 2/284.


2-    L’obligation de se voiler et de porter le jilbâb.
Allah dit:
يَا أَيُّهَا النَّبِيُّ قُلْ لِأَزْوَاجِكَ وَبَنَاتِكَ وَنِسَاءِ الْمُؤْمِنِينَ يُدْنِينَ عَلَيْهِنَّ مِنْ جَلَابِيبِهِنَّ ذَلِكَ أَدْنَى أَنْ يُعْرَفْنَ فَلَا يُؤْذَيْنَ وَكَانَ اللَّهُ غَفُورًا رَحِيمًا (59)
Ô Prophète! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles. Elles en seront plus à même d’être reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
(Les coalisés v59).
Et il dit:
وَإِذَا سَأَلْتُمُوهُنَّ مَتَاعًا فَاسْأَلُوهُنَّ مِنْ وَرَاءِ حِجَابٍ ذَلِكُمْ أَطْهَرُ لِقُلُوبِكُمْ وَقُلُوبِهِنَّ
Et si vous leur demandez (aux femmes) quelque objet, demandez-le leur derrière un rideau. C’est plus pur pour vos cœurs et leurs cœurs.
(Les coalisés v53).
Et il dit:
وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ
Et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines. (La lumière v31).
Ibn Kathîrرحمه اللهa dit dans son tafsîr: 
« Tel est l’ordre d’Allah pour les femmes croyantes. Il s’agit là de jalousie de sa part pour leurs époux, ses serviteurs croyants. Qu’elles se distinguent des caractéristiques des femmes de la jâhiliyah et des actes des fmoushrikates . »
La lajnah ad dâimah a dit: 
« Il découle de cette preuve que s’il est ordonné à la femme de rabattre son voile depuis sa tête jusqu’à son torse afin de recouvrir sa poitrine, alors il en va de soi par la preuve de contenance qu’il lui est ordonné également son visage et sa cou…« 
Fatwa 17/142.
La lajnah ad dâimah a dit:
« Il n’est pas permis à le femme de dévoiler son visage aux hommes étrangers…« 
Fatwa 17/154.
Sheikh al ‘Outheimîneرحمه اللهa dit: 
« Il lui incombe lors de sa sortie de sa demeure qu’elle couvre ses mains et son visage par tout moyen possible (pour les mains), cependant il lui préférable d’utiliser des gants car telle était la coutume des femmes des sahâbahs lors des sorties. La preuve en cela se trouve dans la parole du prophèteصلى الله عليه و سلم pour la femme qui entre en état de sacralisation: 
« Qu’elle ne porte pas de gants! » (Rapporté par al Boukhâry 1838).
Chose prouvant qu’il était coutume chez elle d’en revêtir. »
Fatâwa ‘oulema al balad al harâm 741.

3-Favoriser les vêtements noirs lors des sorties.
Selon ‘Âichah رضي الله عنها, qu’elle ai dit que le prophète صلى الله عليه و سلم accomplissait la salât du fajr. Les croyantes assistaient à cette salât recouvertes de leurs grands voiles noirs puis, elles s’en retournaient dans leur domicile sans que personne que ne les eu reconnues dans l’obscurité d’avant l’aube.
(Rapporté par al Boukhâry 372 et Mouslim 645).

4-L’interdiction pour la femme de sortir parfumée[3].
Selon Abou Mousâرضي الله عنه , que le prophète صلى الله عليه و سلم a dit: 
« Chaque œil est fornicateur. Et si la femme sort parfumée et croise les assises (lieux de rassemblements) alors elle est de telle et telle manière; c’est-à-dire une fornicatrice. » 
(Hadîth sahîh rapporté par Abou Dâoud 8/478 et an Nasâi 8/153 et autres).
Al Moubârakfouryرحمه الله a dit: 
« Car elle réveille par son parfum le désir des hommes, chose poussant à poser le regard sur elle. Et celui qui la regarde aura certes forniquer par son œil. Elle commet donc un péché en ayant causé la fornication de l’œil.« 
Tuhfah al ahouadhy 8/74.

5-L’interdiction de l’isolement avec les hommes étrangers.
Selon ‘Ouqbah Ibn ‘Âmirرضي الله عنه , que le prophète صلى الله عليه و سلم a dit: « Prenez garde de ne rentrer chez les femmes! Alors un homme parmi les ansârs dit: Et qu’en est-il du proche[4] du mari? Il صلى الله عليه و سلم dit: Le proche du mari c’est la mort. » 
(Rapporté par al Boukhâry 1862 et Mouslim 1341).
Et selon Ibn ‘Abbâs رضي الله عنهque le prophète صلى الله عليه و سلم a dit: « Qu’aucun d’entre vous ne s’isole une femme si ce n’est en présence de son mahram. » 
(Rapporté par al Boukhâry 5232 et Mouslim 2172).
Sheikh al ‘Outheimîneرحمه الله a dit:
« La femme qui t’est étrangère est celle qui n’a pas de lien de parenté[5] avec toi interdisant le mariage comme: la cousine paternelle ou maternelle et out ce qui y ressemble« .
Il a dit:
« En exemple d’isolement, ce qui se produit avec le chauffeur. C’est-à-dire que l’homme a un chauffeur personnel et qu’il ai une femme ou une fille dont il n’est pas permis qu’il laisse seule en compagnie de ce chauffeur, hormis en présence d’un mahram. Car l’isolement dans une voiture est plus graves conséquences que celui dans une maison, étant donné que dans une voiture ils sont en mesure de se mettre d’accords puis d’aller en un lieu isolé à l’abri des regards (des gens) pour y commettre des turpitudes. Qui pourrait l’empêcher de cela?
Il est interdit à l’homme de laisser sa femme ou sa fille ou sa sœur de monter en voiture seules avec le chauffeur, ne serait-ce que pour une distance de cinq pas. Jamais! Cela n’est pas permis… »
Sahrh ryâd as sâlihîn 4/384.
Certains salafs ont dit: 
« Ne t’isole jamais avec une femme ne serait-ce que pour lui enseigner le Qorâne…« 
Tuhfah al moujîb 252.
La lajnah ad dâimah a dit:
« Le sens voulu par l’isolation interdite ne se limite pas qu’au fait que l’homme et la qui lui est femme étrangère se retrouvent seuls dans une maison éloignée à l’abri du regard des gens, mais plutôt cela comprend également tout lieu dans lequel se produit une discussion entre eux, même si les gens les voient mais n’entendent pas leur conversation.« 
Al fatâwa 17/57
Et la lajnah ad dâimah a dit:
« Il est interdit à la femme de se retrouver seule avec un homme qui ne lui soit pas un mahram, ni dans un lieu de commerce ni dans quoi que ce soit d’autre… »
Al fatâwa 17/ 166

6-L’obligation de la pudeur.
Selon ‘Imrân Ibn Houseyn رضي الله عنهque le messager صلى الله عليه و سلم d’Allah a dit: 
« La pudeur n’apporte que du bien. » (Rapporté par al Boukhâry et Mouslim.)
Al Manâwyرحمه الله a dit:
« La pudeur ne contient que du bien car elle débute d’une humilité se rattachant à l’homme, humilité découlant d’une peur d’être affilié aux vilenies. Elle se clôture par un délaissement de ces mêmes vilenies. Et ces deux faits sont du bien…« 
Fayd al qadîr 3/427.

7-Le milieu de la rue (ou lieu de passage) n’appartient pas aux femmes.
Allah dit:
وَقَرْنَ فِي بُيُوتِكُنَّ وَلَا تَبَرَّجْنَ تَبَرُّجَ الْجَاهِلِيَّةِ
Restez dans vos foyers; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l’Islam (Jahiliyah). (les coalisés v 33).
Moujâhidرحمه الله a dit: 
« Les femmes auparavant marchaient au milieu des hommes. Telle l’exhibition de la jâhiliyah. » 
Tafsîr ibn Kathîr.
Selon Abou Houreyrah رضي الله عنه, que le messager d’Allah صلى الله عليه و سلم a dit: 
« Le milieu de la rue n’appartient pas aux femmes« . 
(Rapporté par Ibn Hibbân 1969).
Et selon Abou Ouseyd رضي الله عنه, qu’il a entendu le messager d’Allahصلى الله عليه و سلم dire alors qu’il sortait de la mosquée et que les hommes se mélangèrent aux femmes dans la rue: 
 » Reculez vous! Il ne vous revient pas de vous procurer la rue. Prenez le côté de la rue. » Alors les femmes se collèrent au mur au point de s’y frotter. (Rapporté par Abou Dâoud 5272) [6].
La lajnah ad dâimah a dit:
« La mixité entre l’homme et la femme provoque une fitnah semant le désordre. Cela est interdit. » 

8-Que la femme passe le salâm à l’homme.
Selon Abou Hâzim selon Sahl رضي الله عنهماqu’il ai dit:
Nous réjouissions du vendredi. Et je (Abou Hâzim) dis: Pourquoi? Il dit: Nous avions une vielle dame qui envoyait Ibn Maslamah à Budâ’ah- une palmeraie à al Madînah- pour y cueillir des racines de silq[7]. Elle les mettait dans une chaudière avec des grains d’orge moulus. Après que nous accomplissions la salât nous passions par en lui passant le salâm et elle nous offrait de ce succulent mets qui nous faisait le plus grand plaisir. Nous ne faisions la sieste et ne déjeunions qu’après la salât (joumou’ah).
Rapporté par al Boukhâry 6248. 
Selon ‘Âichah رضي الله عنهاqu’elle ai dit: 
Le messager d’Allah صلى الله عليه و سلم a dit:
« Ô ‘Âichah! Voici Jibrîl qui te passe le salâm. Alors elle dit: Wa ‘aleyhi as salâm wa rahmatullah. Tu vois ce que nous ne voyons pas. » En parlant du messager d’Allah. (Rapporté par al Boukhâry 6249).
La lajnah ad dâimah a dit: 
« Il n’y a pas de mal à ce que la femme étrangère passe le salâm à un homme, par la parole tout en étant couverte et sans poignée de main et sans qu’ils ne s’isolent. »
Fatâwa 17/105.
Je dis (‘AbdelFattâh): « Telle est la fatwa émise également par notre Sheikh Yahyâ al Hajoury sauf qu’il mis comme condition que cela n’amène pas de fitnah« .

9-Le tamshît[8] de l’homme pour la femme et vice et versa.
L’imâm mouslim a rapporté dans son sahîh selon Abou Boureydah رضي الله عنه qu’il ai dit: 
« Je rejoignis Abou Mousâ alors qu’il était dans la maison de la fille de Fadl Ibn ‘Abbas. J’éternuai sans qu’il ne me dise par la suite « yarhamukallah »(qu’Allah te fasse miséricorde) tandis qu’elle aussi éternua et il lui dit « yarhamukillah ». Je m’en allai alors auprès de ma mère et je l’en informai. 
Puis lorsqu’il vînt à ma mère elle lui dit: Mon fils éternua et tu ne lui as pas dit « yarhamukallah » tandis qu’elle (la fille de Fadl) éternua et tu lui dis à elle! 
Alors il répondit: Ton fils éternua sans dire « al hamdulilah » alors je ne lui dis rien alors que la fille de Fadl éternua et dit « al hamdulilah » alors je lui dis « yarhamukillah ». J’ai entendu le messager d’Allahصلى الله عليه و سلم dire: 
« Si l’un d’entre vous éternue et qu’il dit « al hamdulilah » alors dites lui « yarhamukallah ». Mais s’il ne le dit pas alors ne dites rien. »

10-L’interdiction de ressembler aux hommes.
Selon Ibn ‘Abbâs رضي الله عنهque le messager d’Allah صلى الله عليه و سلم dit:
« Que la malédiction d’Allah soit sur les hommes qui ressemblent aux femmeset sur les femmes qui ressemblent aux hommes. » (Rapporté par al Boukhâry 5885).
Ibn Batâlرحمه الله a dit:
« Parmi les choses proscrites à la femme, qu’elle porte des vêtements propres aux hommes comme les sandales masculines puis qu’elle marche avec dans les assemblées d’hommes. Les vêtements qui ne recouvrent qu’une épaule (comme l’ihrâm du pèlerin ) ainsi que les grandes écharpes. Tout ce qui ressemble aux habits des hommes, dans leurs assises« .
Sharh al Boukhâry (9/140).

11-L’interdiction de l’isolation de deux personnes au détriment d’une troisième.
Selon ‘Omar رضي الله عنهque le messager d’Allah صلى الله عليه و سلمa dit: 
« S’ils sont trois, alors il n’est permis que deux se mettent à converser à part, délaissant le troisième. »
Rapporté par al Boukhâry 6288 et Mouslim 5694.
An Nawawyرحمه الله a dit: 
« C’est le fait que certains tiennent une conversation secrète entre eux. Et ce hadîth comprend l’interdiction de ce fait entre deux personnes en la présence d’une troisième ou de trois personnes ou plus en la présence d’une autre personne. Cela est illicite. 
Il n’est pas permis à un groupe d’agir de la sorte hormis avec sa permission (celui que se retrouve seul). Tel est l’avis de Ibn ‘Omar et de Mâlik et de nos partenaires[9] et de la plupart des savants. Cette interdiction est générale en tous temps, lors d’un voyage ou d’une résidence« .

12-Certaines erreurs se produisant des femmes lors de leur passage dans les rues.
1-Qu’elles lèvent leurs voix dans la rue, et Allah a dit:
فَلَا تَخْضَعْنَ بِالْقَوْلِ فَيَطْمَعَ الَّذِي فِي قَلْبِهِ مَرَضٌ 
Ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade ne vous convoite pas.(Les coalisés v32).
2-Qu’elles lèvent leur jilbâb avant d’entrer dans leur demeure et ce malgré la probabilité qu’un homme passe à leur détriment. Et il est obligatoire de s’éloigner de tout ce qui mène à l’illicite.
Sheikh al Islâmرحمه الله a dit: 
« Que les femmes dévoilent leur visage de sorte à ce que les hommes étrangers le voient n’est pas permis« .
Al Âdab al shar’iyah 1/212.
3-Qu’elle sorte de la maison avec des vêtements fins laissant transparaitre ce qu’est censé dissimuler le hijâb.
4-La sortie de nuit sans mahram, chose qui fut déjà interdite par notre Sheikh Yahyâ.
5-Qu’elle laisse apparaitre ce qu’elle porte sous sa ‘abâiyah en le laissant trainer, chose qui attire les regards. Il est obligatoire à la femme, tant qu’elle peut, qu’elle évite de provoquer toute tentation pour l’homme. Allah a dit:
وَلْيَضْرِبْنَ بِخُمُرِهِنَّ عَلَى جُيُوبِهِنَّ وَلَا يُبْدِينَ زِينَتَهُنَّ إِلَّا لِبُعُولَتِهِنَّ
Et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris. (La lumière v31).
Je dis: Cela fait parti de leurs parures qu’il leur est obligatoire de dissimuler. 
6-Qu’elle porte ce qui est serré parmi les ‘abâiyat, ou celles qui sont ornées d’ornements attirants le regard.
7-Qu’elle sorte sans la permission de son mari.
La lajnah ad dâimah a dit: 
« Si la femme veut sortir de son foyer, alors que le ne fasse qu’avec la permission de son époux ».
Al fatâwa 17/106
9-Qu’elle se pare de chainettes contenant certaines images (d’êtres dotés d’âme).
Sheikh al ‘Outheimîneرحمه اللهa dit: 
« Cela est illicite. Et que la femme porte des bracelets contenant une image. »
Fatâwa al balad al harâm 715.
10-Que la femme pose sa ‘abâiyah sur son épaule.
La lajnah ad dâimah a dit:
« Il n’est pas permis à la femme de poser sa ‘abâiyah sur son épaule lors de sa sortie pour cela comporte comme ressemblance avec hommes ».
Al fatâwa 17/107.
11-Porter des talons hauts.
Sheikh Ibn Bâzرحمه اللهa dit lors d’une réponse sur les talons hauts:
« Le minimum est que cela détestable, car il y a en cela une forme de tromperie. Que la femme tente de faire apparaitre une taille haute qui n’est pas la sienne. Cela est également dangereux du fait que l’on craint pour elle qu’elle ne trébuche ».
Fatâwa mouhimmah 287.
12- Certains prétendent que al isbâl (laisser trainer le vêtement en dessous des chevilles) est illicite pour les femmes.
L’imâm an Nawawyرحمه اللهa dit: 
« Les savants sont unanimes qu’il est permis à la femme de laisser trainer son vêtements en dessous des chevilles ».
Sharh Mouslim 13/288.
و الحمد لله رب العالمين

Traduit par Abou Taymiyah Khalîl al Martinîky.
Dammaj-fr.net


[1]Elle fut écrite surtout pour conseiller certaines femmes à Dammâj, car il se peut que certains faits qui y sont cités ne propres qu’au lieu.
[2]Ne pas se méprendre sur les paroles du sheikh. Il ne veut pas dire qu’il y a divergence quant à fait de regarder le visage et les mains sans nécessité, mais ce qui apparait est qu’il vise par là le fait de ne pas les couvrir. Wallahua’lam.
[3]Que les sœurs fassent également attention aux lessives parfumantes pour leurs vêtement car cela rentre dans le même jugement. Egalement le fait qu’elle porte son enfant alors qu’il est parfumé.
[4]Attention à certaines traductions restreintes de ce hadith par le mot: « le frère » car en arabe le mot الحموs’applique sur les proches de la famille, comme le frère ou l’oncle et ainsi de suite. Et ce hadîth vise celui qui n’est pas un mahrâm bien sur.
[5]Egalement celle qui n’est pas une sœur de lait.
[6]Ce hadîth contient une faiblesse mais fut jugé comme hassan (bon) par l’imâm al Albâny (as sahîhah 856)
[7]Dans certaines traductions, ils disent qu’il s’agit de la betterave, mais en regardant dans le dictionnaire j’y trouvai un sens qui diffère. Il semblerait qu’il s’agisse d’une plante assez proche de la laitue. Allahua’lam.
[8]C’est le fait de dire « yarhamakullah » (qu’Allah te fasse miséricorde) à celui qui éternue et qui dit « al hamdulilah ».
[9]L’imâm an Nawawy suivait la doctrine shâfi’iyah, donc lorsqu’il dit dans ses livres  » nos partenaires » cela veut dire les suiveurs de cette doctrine.

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